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Création de Laurence Olivier autour de la poésie d'Emily Dickinson

Conception, composition musicale , création vidéo, chant : Laurence Olivier

Piano et claviers : Claire Lamothe

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Son : Guillaume Denimal

Lumières : Amir Amini / Thibault Murgue

Emily Dickinson 1830 - 1886 poétesse américaine
1750 poèmes épars publiés en 1955

Fruit d'une recherche très personnelle autour des correspondances entre la musique et la poésie, liées par le chant dans les traditions les plus anciennes, Daffodil est un voyage "initiatique" où l'on découvre hors des livres, à la lumière d'une musique d'aujourd'hui, la voix singulière d'une poétesse peu connue en France, qui nous parle par delà le temps, avec une simplicité lapidaire, de l'âme humaine, de ses questionnements, de ses tourments et de ses illuminations...

Conçu comme un petit opéra de chambre pour voix solitaire, piano et électronica minimaliste, cette création "multimédias" met en scène un choix de poèmes et de lettres de Dickinson tour à tour chantées (en anglais) et parlées (en français), sélectionnés pour ce qu'ils racontent de son travail d'écriture, son regard sur le monde et sa rébellion. Pas de chronologie de l'oeuvre ni de biographie, mais plutôt un parcours à travers le labyrinthe des mots, balisé de chansons ciselées aux contours et au coeur du poème, pour tenter de s'approcher de l'essence de sa poésie, matière - même de la création musicale, d'où se profile la trame d'une sorte d'autoportrait en filigrane.

La musique souvent citée par Dickinson comme l'espace intemporel par excellence, associée ici à un décor de paysages vidéo, ouvre une porte , apporte un éclairage sur son univers poétique et les thématiques chères à cette poétesse à la fois romantique et incroyablement moderne, la nature, la solitude, la disparition, messages empreints de gravité mais aussi d'humour et d'audace, envoyés depuis sa "chambre avec vue sur l'éternité".

 

"Langage de télégraphiste, pressée de se délivrer de sa charge poétique, écriture happée en plein vol ...contribuent à donner au poème son allure de pont suspendu, de portée musicale" Claire Malroux

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